mardi 27 janvier 2009

Le but de mon existence ...


Le but de mon existence est d'affiner mon essence,
d'aimer au-delà du possible,
d'illuminer ma sphère de manifestation et d'y répandre la beauté,
afin de féconder l'existence de mes semblables.

Tiré de L'Influence des Inconscient collectifs / Alain Brêthes / Editions Oriane

dimanche 25 janvier 2009

Retour à la philosophie avec une pensée de Maître Aïvanhov

"Se demander à quelle époque telle ou telle partie de l’Ancien ou du Nouveau Testament a été écrite, si elle a eu un ou plusieurs auteurs, en examiner le vocabulaire et le comparer avec celui des langues voisines, etc., c’est certainement intéressant. Mais cette démarche qui consiste à analyser, fouiller, disséquer, ne laisse souvent derrière elle que poussière et cendre. La compréhension des Livres sacrés, quels qu’ils soient, la Bible, les Védas, le Zend-Avesta, le Coran… exige une autre forme de discipline. Car c’est grâce à une discipline de vie que les
patriarches, les prophètes, qui étaient des Initiés, ont pu s’élever jusqu’au monde divin. Cette discipline de vie, nous devons nous aussi l’adopter pour monter, à leur suite, jusqu’à ce lieu où ils ont eu des révélations. Il n’y a pas d’autres méthodes.

Alors, si vous voulez lire la Bible, commencez par vous demander ce que vous devez améliorer dans votre existence. Et ne vous inquiétez pas de ne pas tout comprendre immédiatement. La seconde règle est de vous mettre en état de réceptivité, afin de donner aux images, aux sensations suscitées par la lecture, la possibilité d’accomplir un travail dans votre subconscient. Ainsi, plus vous relirez la Bible, ou les autres Livres sacrés, et plus vous sentirez une clarté se faire en vous."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

vendredi 23 janvier 2009

Accros à la croissance, la Chine en tête

Extrait d'un article du Temps du 23 janvier 2009 traitant des effets de la crise sur l'économie chinoise. Les chiffres laissent sont délirants. Les lignes qui suivent illustrent à merveille la première phrase de mon précédant message sur la restauration du protectionnisme.

Des affrontements entre paysans ou ouvriers et les forces antiémeute se sont multipliés ces derniers mois en Chine. La presse ou des blogs en font état régulièrement. Les tensions sont exacerbées par l'explosion du chômage. Des millions d'ouvriers se retrouvent à la rue suite à la fermeture de centaines d'usines. De plus, 20 millions de jeunes, dont 5 millions de diplômés, arrivent chaque année sur le marché du travail. Le premier ministre chinois Wen Jiabao reconnaît cette réalité et redoute que la crise n'attise davantage la colère. C'est pourquoi il ne cesse d'assurer la population qu'il prend des mesures pour renverser la situation.

Mais force est de constater que l'économie chinoise poursuit sa décélération. Après une hausse de 12,6% en 2007, la croissance pour 2008 est tombée à 9%. Elle n'a été que de 6,8% au 4e trimestre, contre 9% au précédent. «On parle bien d'un atterrissage difficile», commente un analyste de Shanghai Securities, cité par l'AFP.

Concrètement, le ralentissement se manifeste par la baisse des exportations (-2,8% sur un an) et de l'activité industrielle (12,9% contre 18,5% en 2007), par des fermetures d'usines (9000 sur 45000 rien que dans la région de Canton, dans le sud) et des licenciements par millions. Wen Jiabao ne cache pas que 2009 «sera l'année la plus difficile pour l'économie chinoise depuis le début de la décennie». Les autorités chinoises anticipent un taux de croissance de 8% pour cette année, ce qui, selon elles, sera suffisant pour assurer la paix sociale. Une telle croissance garantit 8 millions de nouvelles places de travail.

Bons d'achat

Mais de nombreux analystes sont plus pessimistes. Daiwa Institute of Reaseach, JPMorgan et Citigroup viennent de corriger leurs prévisions à la baisse, à 6,3%, 7,2% et 8,2% respectivement. UBS (Chine) est tout aussi inquiète et craint que «les tensions par endroits augmentent en 2009, dans la mesure où 10 millions d'ouvriers pourraient perdre leur travail». Pour Citigroup, «le régime fera tout pour maintenir une croissance de 8
(huit !) %, nécessaire pour la création d'emplois».

(...) L'Etat compte dépenser encore 120 milliards de dollars sur trois ans pour moderniser la santé publique. Il est également question d'investir dans le réseau ferroviaire national. Dans des initiatives régionales, plusieurs villes (Pékin, Hangzhou et Chengdu) offrent des bons d'achat aux habitants pour stimuler la consommation.

mercredi 21 janvier 2009

Antidote à la mondialisation, le protectionisme


La crise actuelle démontre une fois de plus à quel point notre système économique est tributaire d'une croissance économique continue. Or, sauf à se ranger du côté des sophistes ou des cyniques, nul ne peut plus prétendre que la planète - système fini - peut supporter une croissance infinie. Les indices se multiplient qui montrent qu'une poursuite de la croissance de l’intensité de celle qui a prévalu au XXe siècle entraînera l'anéantissement de notre civilisation. Il serait d'ailleurs temps que tout ce monde de responsables politiques, de dirigeants et d'économistes sensés penser de manière rationnelle réalise et accepte cette évidence ! La seule croissance qui soit désormais acceptable et qui doive être encouragée, c'est la croissance des investissements dans la reconversion énergétique, dans les économies d'énergie, dans le développement d'un système de production fondé sur l'économie des ressources et le recyclage de la totalité de nos déchets. Ce remaniement en profondeur de l'intégralité du système économique se fera nécessairement au détriment de la consommation, du futile et du superflu, car les ressources en énergie, en matières premières, en travail et en intelligence requises seront gigantesques, comparables, à une autre époque, à un colossal effort de guerre.

Imaginons aujourd'hui un industriel à qui les yeux auraient été décillés et qui décide de consacrer 20 % de son budget d'investissement non à l'amélioration de la productivité de son usine où au développement de nouveaux produits, mais à l'assainissement écologique de ses infrastructures. Rapidement, il devra s'incliner devant ses concurrents moins soucieux d'environnement avec comme conséquence finale une probable disparition de son entreprise. La concurrence - le Saint Graal des économistes et du libéralisme - rend impossible toute tentative de réforme efficace et rapide de notre système économique.

2 approches existent pour permettre l'avènement de la prochaine révolution industrielle. La première est une entente au niveau mondial. Il s’agit sans conteste de la meilleure façon de procéder. Malheureusement, cette approche est irréalisable car les nations en présence ne sont pas homogènes. Les niveaux de développement, les priorités économiques et sociales, les sensibilités, les systèmes politiques, l’histoire de nations, … Plusieurs pages seraient nécessaires pour énumérer tous les facteurs qui rendent un consensus mondial sur les problèmes écologiques impossible. En plus, il n’existe pas aujourd’hui d’institution de gouvernance mondiale (prise de décision à la majorité, réglementation ayant force de loi, organes en mesure de faire appliquer les résolutions, etc.), tout cela, alors que le temps presse !

La seconde approche est le cloisonnement des marchés. Ou, en d’autres termes, le protectionnisme. De même qu’à une époque les nations en voie de décollage économique se servaient du protectionnisme afin de permettre à leur industrie naissante de se développer à l’abri des barrières douanières, de même un bloc économique comme l’Union Européenne doit protéger son économie pour rendre possible sa reconversion écologique. Le protectionnisme, nous le savons, est une maladie contagieuse. En se mondialisant, il jugulera la croissance qui entraîne la civilisation à sa perte. La montée des protectionnismes entraînera notamment un violent coup de frein au développement débridé de la Chine et de l’Inde, lesquels, sans cela, sont voués à devenir de véritables bombes écologiques d’ici 20 à 30 ans. Une fois le nouvel ordre économique en voie d’établissement, ces pays seront forcés de revoir les fondements de leur développement économique en optant pour des stratégies intégrant le long terme.

La conversion à une économie réellement durable nécessitera des sacrifices, notamment en terme de consommation. Le problème de la surpopulation dont, curieusement, on parle peu, devra également être empoigné. Il est permis de penser que la contrepartie de la reconversion de l’économie sera une qualité de vie accrue. De toute manière, nous n’avons pas le choix : à moins d’être proche de la retraite ou multi-millionnaire, nous payerons tous très cher le prix de n’avoir su remettre en question tout ce que les économistes nous ont asséné pendant ces dernières décennies, la pensée unique, l’objectif unique, la croissance sans conscience et à tout prix. L’Europe est suffisamment forte pour imposer au monde, par son choix, qui, répétons-le, sera repris par tous, la seule solution propre à sauver non seulement notre civilisation, mais "la" civilisation.

samedi 17 janvier 2009

Georges Bush pendu ?

C'est bien sûr une boutade, et en aucun cas un souhait personnel, mais lisez plutôt cet extrait d'article paru dans Le Temps du 17 janvier 2009:

... Le raisonnement initial est simple: si le procureur [Vincent Bugliosi] peut démontrer que George Bush n'a pas engagé son pays dans une guerre d'autodéfense (en Irak), mais savait qu'il utilisait de faux prétextes, alors toutes les morts sont illégales: ce sont des meurtres. Le procureur ne s'en prend pas qu'à George Bush, il désigne également le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, et l'ancien conseiller à la Maison-Blanche Karl Rove. L'immunité? Vincent Bugliosi la rejette, note que la Cour pénale internationale - CPI, qui peut être saisie par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais les Etats-Unis mettraient à coup sûr leur veto - n'a pas de prise sur George Bush et que la réponse judiciaire adéquate devra être américaine.

Vincent Bugliosi est-il sérieux? «J'ai envoyé une offre de services aux procureurs de district de tout le pays. Je suis totalement sérieux, dit-il. Je ne me lancerais jamais dans ce cas si je ne savais pas que je dispose de bases juridiques solides.» Effectivement, il n'est pas le seul professionnel du droit à le penser: le doyen de la Massachusetts School of Law, Lawrence Velvel, a lui aussi lancé sa faculté dans une réflexion juridique puis posé les plans, la stratégie requise pour poursuivre et obtenir la condamnation des coupables. Outre George Bush, le doyen évoque Dick Cheney, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et l'ancien juriste du Département de la justice John Yoo. «Nous devons insister pour des punitions adéquates, y compris, dit-il, si la culpabilité est prouvée, les pendaisons éprouvées par les criminels de guerre allemands et japonais dans les années 1940. [La potence] serait une leçon forte pour les futurs leaders américains.»